Danseur de formation, c’est sa rencontre avec les derviches dans les années 80 qui va orienter son parcours artistique vers la musique Turque. Elève du Maître Talip Özkan, il étudie auprès de ce dernier le Luth-saz durant 4 années à Paris.
Puis, boursier du ministère des affaires étrangères en 1995 il part vivre en Turquie plusieurs années et étudie auprès de plusieurs grands maîtres, le répertoire instrumental et vocal des bardes traditionnels, la poésie populaire, classique ou soufie.
Instrumentiste, chanteur et compositeur dans la lignée des bardes-Ashik du monde Turcophone, Maksoud Greze explore toujours ce répertoire mais participe également à différentes formations musicales qu’elles soient orientales, jazz, médiévales ou transdisciplinaires.
Son chant comme son identité musicale, plonge dans ce que sont pour lui ses « racines du ciel » « le Falak » ou « sphére céleste » vers laquelle s’adressent la plupart des expressions musicales du moyen orient. Lieu d’union et de convergence de l’expression humaine, là où plus aucun clivage identitaire, religieux ou autre ne subsiste, mais où l’essentiel de ce qui anime l’âme humaine se fond en un espace de paix et d’unité.