Last updated on 28 mai 2023
On va le dire comme çà, et après ce sera le début de notre légende.
On est né en Mars ou Avril 2017 à coté de Toulouse, on s’en rappelle plus très bien. En fait on se la pète sur une génération et demi, et tout ça rien qu’a trois… z’avez qu’a croire tout ce qu’on a entendu et tout ce qu’on a fait, pas fait, et surtout pas voulu faire. En même temps, çà en dit long pour certains d’entre nous mais çà c’est pas grave. Maintenant ce qui compte c’est ce qu’on fait !
Gilles Saffon, le plus jeune, le plus beau (le débat est tout vert) est malheureusement la plus belle rencontre que les deux autres aient pu faire ces derniers temps. Musicalement parlant bien sûr. Complètement acculturé musicalement, voire dégénéré comme tous ces jeunes qui traînent sur la toile, il est, nez en moins, pour notre plus grand plaisir un maniaque du son, des curseurs, des boutons (non non plus d’acné heureusement et on voudrait pas le griller…), des bidouilles. C’est un peu notre génie (Jean Genie, ou des Alpages, çà c’est le vieux qui se lâche …). François le rencontre en 2016 et c’est le coup de foudre . Un peu pointilleux sur le résultat mais tellement dedans … Il sévit aux claviers, piano et peaufine nos arrangements et en plus, sans dormir ! Quand il est chaud il sait bouger aussi. Mais quand il est chaud…
Fabien Krajcarz a, lui, le poil doux. Enfin il parait. Il traîne sa guitare depuis la fin des années 80 dans diverses expériences dont la plus connue fut les “Sonotones”, Kit rock et nerveux présent dans les lieux de la nuit toulousaine. De lieux enfumés en premières parties il écume Toulouse avec ses acolytes du moment. Résolument Rock dans son jeu, mais aussi innovant, pas bégueule sur la technique et la nouveauté, il pousse sa chansonnette à l’occasion, voire sa hurlante de temps en temps. Il rencontre François en 92 et ils préparent ensemble un set pour une prestation qui n’aura finalement qu’à moitié lieu. Mais … Mais le mal était fait…En 2012 ils se retrouvent par hasard (…) autour d’une pizza et commettent le groupe Rock LFS. Celui ci sera l’embryon de POX dans lequel ont fermenté les premières compos du trio actuel.
François Boudet, actif musicalement, au chant puis à la batterie depuis 1979 avec un premier groupe qui ne relève à ce jour que de la mythologie régionale, est un des membres fondateurs du groupe New wave Toulousain “Thérèse Racket” (1983/1990) qui traîna ses guêtres dans toutes les caves et bars de la cité rose, un peu partout en France, en Espagne et en Autriche. Un single deux titres (Rebelle/L’Exil), puis une compil en 1985 enregistrée a Bourges après un premier passage au Printemps sur la scène ouverte. L’album “Survie” sort en novembre 1986. De nombreux concerts partout en France, premières parties multiples (“Sugar Cube”, premier groupe de Björk, au “Pied” près de Toulouse, “Clan Of Xymox” à l’Elysée Montmartre, Bertignac et les Visiteurs ,”Legendary Pink Dots”). En 1990 François décroche de la musique pour se soigner d’un truc chiant et les projets s’arrêtent net. Il n’ira pas enregistrer en Angleterre chez JJ Burnel des Stranglers comme pressenti.
Aujourd’hui tout ce petit monde se retrouve dans Pox et a envie de vous embarquer dans ses élucubrations. Rock ou pas, on ne sait plus, mais écoutez voir c’est plein d’ énergie et toujours plein d’envies. A très bientôt en scène.
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