Last updated on 21 mai 2019
« Batteur et percussionniste né à Montpellier le 22 août 1973.
Batteur de la scène punk hardcore influencé par John Zorn et Yamatanka Eye dans les années 90 Mathieu Bec co-fonde sur Montpellier le duo électroacoustique dubovnik (deux albums en 2014 et 2016)
Révélé très jeune par les travaux du compositeur contemporain Ligeti lors du visionnage du film de Stanley Kubrick « 2001 Odyssée de l’espace »Il retrouvera ce même émoi philosophique et artistique lors d’un concert du percussionniste français Sébastien Bouhana et dans les œuvres de Nietzsche, de Henri Michaux ou de Gilles Deleuze.
Travaillant sans cesse en vue de développer un jeu de percussions atypique il détourne l’instrument classique de batterie en expérience sensorielle unique jouant avec notre perception physique du son.
Il collabore depuis sur la scène internationale avec Michel Doneda dont la complicité fera naitre un album en duo sur FMR Records en 2018, Xavier Charles,Pascal Battus, Patrice Soletti, Marc Siffert,Laurent Avizou, Pierre Diaz, Gilles Dalbis,Sébastien Bouhana,Duncan Pinhas en France, Guy-Frank Pellerin,Stefano Agostini, Claudio Ferrari ou Massimiliano Cangelosi en Italie Vanessa Peterdorfen en Allemagne ,Guillermo Torres et Wade Matthews à Madrid, le percussionniste japonais Naoto Yamagishi…le peintre japonais Takami Fujimoto pour un court-métrage « the wild gesture » mélant morphing peinture et percussion…il croise et travaille avec de nombreux musiciens et artistes entre 2010 et 2019 : Goh Lee Kwang Basile Naudet,Lilas Nagoya, Claude Maheu,Cesario Fa, Jean-Louis Costes, Jean-Marc Foussat, Noorg, L’instant Donné, Makoto Sato, Guy-Frank Pellerin, Julien Palomo, Henry Herteman, Naoto Yamagishi, David Kiledjian, Sébastien Job, Henry Koek, Christophe Meulien…Duncan Pinhas, Lauren Rodz, Emmanuelle Stimbre, Bruno Gussoni, Stephane Clovis…
Ses performances en solo ne peuvent faire l’objet d un descriptif précis tant elles s’inscrivent dans un rituel sensualiste convoquant les forces obscures et païennes d’un ancien monde dans un instant précis prenant appui sur un auditoire et un lieu particuliers.
Avec son approche brute et pourtant érudite de l’instrument, on oublie la technique, on écoute la texture et le matériau.
Il s’est nourri de sons de partout : noise, jazz, contemporain ou classique …et il nous cuisine un plat aux textures inquiétantes, animistes.
Chaque enregistrement est une pièce unique en prise de son direct… un temps où quelque chose de la contemplation se propose à l’oreille.
Bec ne se répète pas, il s’acharne depuis des années maintenant à creuser son propre sillon son propre timbre en somme.
Le rituel archaïque respire clairement dans le solo de percussions…vers une jubilation et une transe sensuelle.
Bref c’est une expérience sensorielle unique. »
Article de Hannibal Kaniche
Contacts et liens :
Mathieu Bec (« Bruitiste ») : 06 95 72 92 47